Les systèmes de contrôle d’accès sont devenus indispensables pour piloter l’ouverture d’un portail motorisé. Digicode, badge RFID, télécommande radio… autant de solutions qui permettent de sécuriser l’entrée d’une propriété tout en facilitant son usage au quotidien. Mais pour que ces dispositifs fonctionnent correctement, encore faut-il bien les alimenter, en respectant les règles électriques et les spécifications de chaque équipement. Voici comment faire le bon choix et réussir l’alimentation de votre système de commande.
Comprendre les différents types de contrôle d’accès
On distingue trois grandes familles de commandes pour portail motorisé :
-
Le digicode : clavier numérique, filaire ou sans fil, qui permet d’ouvrir le portail en tapant un code.
-
Le lecteur de badge : boîtier équipé d’un capteur RFID, qui active l’ouverture à l’approche d’un badge ou d’une carte.
-
La télécommande : émetteur radio portatif, qui communique avec un récepteur intégré dans le moteur ou le coffret de commande.
Tous ces systèmes nécessitent une alimentation adaptée, en fonction de leur technologie.
Alimentation des digicodes et lecteurs de badge
Les digicodes et lecteurs RFID sont souvent installés en façade de propriété, sur un poteau, un mur ou une borne technique. Ils fonctionnent généralement en basse tension, avec une alimentation en 12V ou 24V courant continu.
Trois possibilités s’offrent à vous :
-
Alimentation via le coffret de motorisation : la plupart des centrales proposent une sortie 12V ou 24V, suffisante pour alimenter un clavier à code ou un lecteur de badge.
-
Alimentation indépendante : via un transformateur externe raccordé au tableau électrique, avec un câble basse tension enterré dans une gaine.
-
Alimentation par batterie ou panneau solaire : pour les modèles autonomes, notamment en zone sans électricité.
Il est important de respecter la polarité et la tension nominale du dispositif, sous peine de l’endommager.
Alimentation des télécommandes : une autonomie interne
Les télécommandes radio sont des émetteurs portatifs, alimentés par piles. Elles ne nécessitent aucun raccordement filaire. Leur portée dépend de plusieurs facteurs : fréquence utilisée (433 MHz ou 868 MHz), qualité de l’antenne, obstacles entre la télécommande et le portail…
Le récepteur, lui, est alimenté par la motorisation. Il est généralement intégré au boîtier de commande, ou ajouté en option dans le cas de systèmes universels. Ce récepteur se connecte directement à la centrale et peut être programmé pour reconnaître plusieurs télécommandes.
Conseils pour un câblage sécurisé
Lorsque vous installez un clavier à code ou un lecteur RFID filaire :
-
utilisez un câble blindé si possible, pour éviter les interférences,
-
passez les fils dans une gaine TPC séparée de la gaine d’alimentation électrique 230V,
-
respectez une distance maximale (en général 20 à 50 mètres selon la section du câble et la tension),
-
et assurez-vous que les connexions soient étanches (surtout pour les installations en extérieur).
Et pour les systèmes connectés ?
De plus en plus de dispositifs sont désormais pilotables à distance, via smartphone, Wi-Fi ou domotique. Ces systèmes nécessitent :
-
une alimentation stable (souvent 12V),
-
une connexion internet ou radio fiable,
-
et une intégration au coffret de commande avec un relais ou un contact sec.
En résumé, chaque système de contrôle d’accès doit être alimenté correctement selon ses spécifications : 12V ou 24V pour les digicodes et badges, piles pour les télécommandes, et alimentation continue pour les modules connectés. Une installation bien pensée garantit la sécurité, la durabilité… et votre tranquillité d’esprit. Chez Le Portail Français, nous vous accompagnons dans le choix et la mise en œuvre de vos équipements de commande.
